J’ai rencontré Sophie Brochu, première femme pdg d’Hydro-Québec. Cette dame sympathique m’a invitée à la tutoyer. Je lui ai expliqué que c’était ma première entrevue, la casse-glace. Elle a fermé les yeux et a fait un souhait silencieux pour que ça se passe bien.
C’est une dame généreuse dans ses réponses: elle part des racines des évènements à nos jours. Elle prévoit l’avenir tout en étant consciente de son lot d’imprévus. Elle évite de mettre tous les œufs dans le même panier au sein d’Hydro-Québec : les barrages (énergie stable), les panneaux solaires et l’éolien (qui dépendent de la météo).
Elle pense à la fois au monde et à la planète dans sa façon de gérer Hydro-Québec. Dans chacune de ses décisions, elle questionne pour mieux choisir. Elle veut être à l’écoute de ses équipes et leur laisse de la liberté pour explorer et se développer sans transiger sur la sécurité, élément qui lui tient à cœur.
Sophie Brochu par sa simplicité, son ton chaleureux, m’a mise à l’aise au point que j’avais oublié de prendre des notes. Quand j’y ai pensé, je ne trouvais pas mon crayon et je préférais ne pas perdre le fil de la conversation. J’ai laissé tomber la prise de notes. L’écouter était plus important. Je ne me suis pas non plus laissée déconcentrer par le bruit de l’appareil photo du photographe. Je suis contente. Je m’en suis bien sortie.
Félicitations Sophie! Tu mises sur les forces de chacun, tu penses aussi à aider les gens directement. Je retiens l’exemple de vouloir payer un peu plus le traiteur pour que ceux qui travaillent à la cafétéria et qui ont le plus petit salaire puissent avoir une meilleure qualité de vie. Tu es une femme d’écoute et de solutions !