Avez-vous remarqué que la plupart des expressions avec le mot «chien» sont négatives? La liste est longue: Il fait un temps de chien; être habillée comme la chienne à Jacques; maudite face de chien; avoir la chienne; avoir une vie de chien; être malade comme un chien…
Et pourtant, la plupart des chiens n’apportent que du positif dans nos vies. Comme compagnons qui nous aiment inconditionnellement, qui nous réconfortent, qui font partie intégrante de la famille. Et pas que ça. Le meilleur ami de l’homme et de la femme ne demande pas mieux que d’être utile, de servir son humain.
C’est en discutant en équipe sur les nombreux talents de la race canine que nous en sommes venus à élaborer le contenu de ce numéro du magazine. Ça n’a pas été long avant de choisir tous les thèmes dans cette édition. Et du choix, nous en avions ! Il y aurait eu assez de sujets pour remplir plusieurs numéros de L’Itinéraire.
Plus de chats que de chiens, mais…
Statistiquement parlant, le chien n’est pas l’animal de compagnie le plus populaire au Québec, selon un sondage effectué par l’Association des médecins vétérinaires du Québec en pratique des petits animaux, en 2021. Plus de la moitié des ménages québécois (52%) hébergent un chat ou un chien. Plus précisément, on estime à 1118000 la population canine au Québec comparativement à 2134000 pour la population féline.
On consacrera sans doute un jour un dossier aux chats dans nos pages, mais malgré le fait que les minous dominent au palmarès, il faut dire que pitou joue un plus grand rôle dans la société, et sur plusieurs plans. Contrairement au chat, dont le taux de chômage est pas mal plus élevé, le chien est beaucoup plus présent sur le marché du travail. Il occupe des boulots comme dépisteur (de drogue, de bombes, de maladies, de punaises, de portés disparus), grâce à son super sens de l’odorat.
On le retrouve au cinéma et à la télé autant comme un indispensable figurant qu’une vedette tenant le premier rôle.
Héros de la zoothérapie, les chiens spécialement dressés accompagnent des personnes en situation de vulnérabilité ou de handicap. Ils font partie du quotidien des personnes non-voyantes, apportent leur soutien à celles présentant un trouble du spectre de l’autisme, de gens ayant vécu de grands traumatismes ou souffrant de divers troubles de santé mentale comme l’anxiété et la dépression.
On sait à quel point le chien est important dans des situations des plus urgentes, comme lors de tremblements de terre, d’avalanches et autres catastrophes naturelles. Ils côtoient les policiers, les militaires, les travailleurs sociaux dans une multitude de fonctions.
Le chien nous guide, nous apaise, nous défend. Il sauve des vies. Effectivement, on aurait pu consacrer plusieurs numéros de L’Itinéraire aux chiens. Celui-ci leur est tout spécialement dédié. Car ils le méritent.
