Faque, c’est ça qui est ça.
La dernière goutte de Sirop de poteau vient de couler. La canisse est vide.
Ici même, au lieu de cette postface, vous devriez retrouver en guise d’épilogue le tout premier chapitre de mon roman-feuilleton publié dans le magazine : La dernière frigolinade, parue dans l’édition du 1er janvier 2023.
Pour les gens qui ne l’avaient pas déjà lu, je vous avertis tout de suite; il y était question du décès de Frigo, quelques minutes après le jour de l’An. Ce texte était censé être ma seule et unique contribution à la revue. Mais c’te snoraud de Frigo avait pas l’intention d’en rester là. À crère que le bonhomme insistait pour qu’on raconte son histoire. Le texte s’est déployé et batinse, c’est devenu un roman sur sa vie.
C’est une chose touchante et belle que la conclusion de cette histoire se retrouve à son tout début, je trouve. Que son commencement soit né dans les girons de sa propre fin.
T’sais veux dire, y a quelque chose de très occidental et linéaire dans notre manière de percevoir les vies et les histoires. Naissance, existence, mort. Début, dénouement, fin. Je vous jure que je tente nullement de péter plus haut que le trou en affirmant ce qui viendra, mais moi, j’aime bien voir les choses de manière cyclique. Lorsque l’histoire se termine, c’est qu’elle peut toujours recommencer, semblable et totalement différente à la fois. Le concept de renaissance, personne ne peut mieux le comprendre que les gens de L’Itinéraire…
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