À tout moment de la journée, quelque 9300 camelots se trouvent sur un coin de rue, devant une bouche de métro ou sur une place publique aux quatre coins du monde pour vendre leur journal de rue.
Beau temps, mauvais temps, ces hommes et ces femmes de tous horizons se servent de leur journal de rue pour assurer leur survie, pour sortir de l’isolement, pour échapper à l’extrême pauvreté. Vendre un journal de rue n’est pas si facile qu’on le croirait. Pour beaucoup de camelots, il faut du courage et de la détermination pour affronter les éléments, l’indifférence ou le mépris de certaines personnes ou encore pour surmonter des obstacles personnels.
C’est pour eux et pour les artisans de ces publications que le mouvement des journaux de rue, chapeauté par l’INSP (International Network of Street Papers) a créé la Semaine internationale des camelots qui a lieu chaque année pendant la première semaine de février.
Découvrez-en un peu plus sur ce mouvement ainsi que sur la réalité des camelots du monde, de même qu’à Montréal et à Vancouver. Ne manquez pas la rencontre entre Yvon de L’Itinéraire et James de Mégaphone en vous procurant une copie du magazine auprès de votre camelot.