En ce moment sur la planète, il y aurait assez de vêtements pour habiller les six prochaines générations d’êtres humains. Pourtant, les compagnies de fast fashion continuent de surproduire de façon massive de nouveaux vêtements dans des conditions inhumaines pour leurs ouvriers avec des conséquences désastreuses pour l’environment. Trouvez l’erreur…
Heureusement, depuis quelques années, le vêtement d’occasion a le vent dans les voiles. Il est à la mode, surtout chez les jeunes. La popularité des friperies explose. Elles ne cessent de se multiplier et leur clientèle est de plus en plus assidue.
Pourquoi acheter seconde main ?
Les raisons pour privilégier l’achat de vêtement en friperie sont multiples.
Évidemment il y a d’abord la conscience environnementale qui est de plus en plus développée chez les individus. Il faut savoir que l’industrie de la mode est l’une des plus polluantes au monde, responsable d’environ 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Quelques faits pour l’illustrer : la mode rapide génère une énorme quantité de déchets textiles qui prennent des décennies à se décomposer. La fabrication d’un jeans de coton requiert jusqu’à 7 500 litres d’eau, soit l’équivalent de ce que boit un être humain en sept ans. La majorité des vêtements sont faits de polyester, un dérivé du pétrole, d’emblée extrêmement polluant. Les vêtements synthétiques libèrent des microplastiques lors du lavage, nocifs pour les océans. De plus, les conditions de travail dans les pays en développement sont souvent précaires et les droits humains de la main-d’œuvre violés.
Vous venez de lire un extrait de l’édition du 1er juillet 2024. Pour lire l’édition intégrale, procurez-vous le numéro de L’Itinéraire auprès de votre camelot ou abonnez-vous au magazine numérique.