On les voit défiler lors de matchs sportifs, de parades, de festivals. On les appelle Youppi, Badaboum ou Champion. Les mascottes animent nos événements festifs depuis des lustres, générant de vives réactions chez ceux qui croisent leur route. Aujourd’hui, L’Itinéraire s’intéresse aux humains derrière les costumes, ceux qui suent à grosses gouttes, enfermés dans l’obscurité, pour répandre la joie autour d’eux.

Les qualités d’une bonne mascotte

Les premières questions que va poser Cathy Lanouette, directrice de l’entreprise Créations Animation Mascottes lors du processus d’embauche d’une nouvelle mascotte : « As-tu un bon cardio et tolères-tu bien la chaleur? »

Car même si les costumes sont munis d’une trappe d’aération, il demeure qu’ils sont faits de peluche et que la peluche, c’est chaud!

La chaleur est sans l’ombre d’un doute ce qu’elle considère comme le plus grand défi pour une mascotte. C’est pourquoi les segments d’animation de ses mascottes sont généralement de 45 à 60  minutes entrecoupés de pauses de 30  minutes pour s’aérer et boire de l’eau, car avec la chaleur vient la déshydratation. « J’ai déjà eu des gens qui ont manqué de perdre connaissance. Il fallait les sortir dans un couloir et leur enlever la tête, car ils étaient en train de paniquer. »

Les gens dont elle retient les services sont généralement de jeunes hommes (les femmes sont très rares dans ce milieu) qui étudient en sport ou font partie d’une équipe sportive. « Tu ne deviens pas en forme en faisant la mascotte, il faut déjà que tu le sois pour pouvoir la faire », avertit-elle.

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