L’Institut de développement durable des Premières Nations du Québec et du Labrador (IDDPNQL) a produit quatre bandes dessinées destinées à faire valoir les langues et les cultures autochtones à partir de projets originaux de développement durable implantés dans certaines communautés.
L’idée, c’est la chargée de projet en cultures et langues Sabryna Godbout qui l’a eue au départ. Jeune Wendat qui se posait des questions sur sa propre langue et sa culture, elle est partie à la rencontre de trois nations pour découvrir, en premier lieu, leurs projets de développement durable, mais aussi, et surtout, pour s’approprier à sa manière son identité autochtone. Au fil des quatre reportages transcrits en bandes dessinées et traduits en plusieurs langues autochtones, on la suit, accompagnée d’Emmanuelle Dufour, de Jennifer Obomsawin et de Frédérique Gros-Louis, dans la communauté Mi’kmaq de Listuguj, en Gaspésie, à Manawan chez les Attikameks et enfin à Mashteuiatsh, avec les Pekuakamiulnuatsh.
Catherine Béland, coordonnatrice en planification à l’IDDPNQL, explique la vision de Sabryna Godbout quand elle a présenté le projet, en 2018: « Elle a voulu représenter la vision holistique d’après laquelle les Premières Nations conçoivent les choses. Elle a tout de suite eu l’image des quatre éléments: le feu, la terre, l’air et l’eau qu’elle a associé aux sources d’énergie: éolienne, hydroélectrique, solaire et de la biomasse. On a fait des recherches pour voir quelles communautés avaient des projets en développement durable avec ces types d’énergie. Il manque une quatrième BD à sortir prochainement, et c’est l’élément de la terre avec un projet de bioénergie du côté de la nation Oujé-Bougoumou. »
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