Ma mère
Maxime Valcourt
Camelot Fleury/Chambord
Cet automne, je suis devenu orphelin. Ma mère est décédée et je trouve ça dur, mais je sais que je vais m’habituer.
Ma mère a été élevée dans une ferme en Gaspésie. Elle était l’aînée d’une famille de 10 ou 12 enfants. Il paraît qu’elle a lavé bien des couches ! C’est peut-être pour ça qu’elle était tellement travaillante.
Elle est devenue femme d’affaires dans le domaine des cosmétiques. Elle me donnait des soins pour ma peau et mes cheveux. Quand j’ai commencé à perdre mes cheveux, elle m’a même donné un traitement à base d’oignons pour les empêcher de tomber. Se faire flatter les cheveux, rendu à 60 ans, ça fait du bien.
Ma mère prenait toujours soin de moi pour mon lavage, ma bouffe, mes vêtements. Elle était fière et des fois, elle me faisait retourner des vêtements que j’avais dénichés dans les bazars. Elle trouvait qu’il y avait des limites à être «ramasseux».
Mes parents se sont séparés quand j’avais une quinzaine d’années, mais ils sont restés amis et on est demeurés dans la maison familiale, un gros bungalow à Laval. Je me trouve chanceux d’avoir grandi dans une bonne famille qui ne m’a pas rejeté à cause de ma tache de naissance.
Je n’étais pas un enfant facile, mais grâce à ma mère, j’ai reçu une bonne éducation et j’ai été bien élevé, même si elle travaillait beaucoup.
Dans ma jeunesse, on allait fêter Noël en Gaspésie: les grosses tablées, la bière, la musique, le ski. Ça fêtait en grand! Ensuite, c’est ma mère qui faisait la dinde et les tourtières.
Quand je pense à Noël qui s’en vient, je me dis que ça va être tranquille, mais je sais que je vais m’habituer.
Profitez de ce Noël
Sylvie Houle
Camelot marché Métro Saint-Joseph
Le jour de Noël apporte à chacun une émotion. Pour moi c’est un temps très chaleureux, fait pour apprécier ma famille et ceux que j’aime. C’est un moment pour se régaler, mais aussi pour donner. Il y en a qui sont près de ceux qu’ils aiment, mais il y en a plusieurs qui n’ont pas de famille ou d’amis. Plusieurs rêvent sûrement d’être près des leurs pour cette journée spéciale.
En cette journée de Noël, quand les cloches sonneront minuit, pensons à tous ceux qui n’ont pas la même chance que nous. Pensons à ceux qui n’ont pas leur famille ou amis près d’eux, qui n’ont pas de toit sur la tête ou qui n’ont pas de quoi manger. C’est important que ceux qui ont tout cela sachent reconnaître leur chance, car ce sont des choses qu’on prend souvent pour acquises et auxquelles on fait peu attention.
Prenez le temps d’apprécier ce qui arrive dans votre vie. Savourez la magie de ce temps des Fêtes. Ce Noël, allez voir vos êtres chers ou dites bonjour aux gens qui vous saluent, même si vous ne les connaissez pas. Retournez le sourire à ceux qui vous sourient, car un rien fait toujours du bien à celui qui le reçoit. Commencez à adopter ces habitudes pour la Nouvelle Année et gardez-les jusqu’au prochain Noël. Profitez-en au maximum de ces vacances d’hiver.
Sur ce, je vous souhaite un très Joyeux Noël, ainsi qu’une Bonne Année remplie de vos désirs les plus chers. Que la paix soit avec vous. Je voudrais particulièrement saluer mes clients. Merci de m’avoir encouragée tout au long de l’année 2021. J’ai hâte de vous retrouver en 2022.
HO! HO! HO!
Christian Tarte
Camelot Pharmacie Jean-Coutu 28e avenue/Beaubien
Le temps des Fêtes, période de réjouissances pour certains, moment de tristesse pour d’autres. Personnellement le vrai symbole de Noël est certainement l’émerveillement dans les yeux des enfants, surtout quand ils vont rencontrer le père Noël dans un centre d’achat pour aller lui soumettre leur interminable liste de cadeaux.
Laissez-moi vous raconter une anecdote savoureuse, impliquant le plus jeune de mes enfants.
Donc, un samedi matin, par un temps merdique, nous nous rendons au centre d’achat pour y rencontrer cette vieille crapule. Finalement, rendus sur les lieux, on se place dans la longue file d’attente. Ceux qui ont des enfants savent bien que la patience n’est pas leur plus grande qualité. C’est un calvaire pour les parents aussi, mais bon qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour notre misérable progéniture.
Après plus de deux heures à supporter une interminable cacophonie, c’est notre tour. Mon plus jeune part donc en courant et s’assoit sur les genoux du père Noël. Pour le moment tout se passe à merveille, quand là, contre toute attente, mon fils se met à le fixer d’un air coquin, lui arrache sa fausse barbe et tout en larmes lui dit: «Tu n’existes pas! Ce sont des mensonges!».
Je console mon fils du mieux que je peux, il me demande si je suis fâché tout en morvant allègrement sur mon épaule. Je lui réponds que non et en moi-même j’étais bien content. Fini les mensonges.
Ce qui m’a le plus surpris, ce sont les réactions des parents. Plusieurs femmes semblaient outrées, tandis que les hommes me lançaient des regards approbateurs, allez comprendre! Ça fait plus de 30 ans et j’en rit encore, pour ce qui est du père Noël, j’espère qu’il s’en est remis. Bon temps des Fêtes à tous.