À L’Itinéraire, depuis plus d’un an, j’ai fait des entrevues, écrit des articles, créé des bédés. C’est le fun ! Autant de choses que je n’avais jamais pensé faire un jour. On m’a fait confiance et j’ai osé faire confiance à mon tour. C’était un grand pas pour l’enfant sauvage que je fus jadis. Ah ! Maintenant c’est vrai, j’ai de la facilité à dire bonjour ! Mais des amitiés plus sérieuses, c’est autre chose. Je ne sais pas comment m’y prendre, et encore moins avec le sentiment amoureux. Je ne connais pas les codes et je panique. Une vie est si vite passée pour passer à côté…
Y’a de ces jours
Où il n’y a de place
Pour aucune heure, autre
Que celle de gérer
L’autre de moi
Qui m’tire du jus, pas possible
Direct pompé
À la jugulaire de ma sphère
En bébittes d’impasse
Les dreads pognées en toile d’araignée
On me croit invertébré
Je n’ai pourtant rien fumé
Trajectoire interminable
À m’talonner la marche
Au trottoir suspendu
Dududu-duu-du-du …. !!!
Et vient l’appel d’un abri
Épris de l’esprit d’un café
Au très noir contenu
D’une tasse tenue serrée
Un nuage de lait suffit
Pour retrouver ma clarté
En bébittes d’impasse
Les dreads pognées en toile d’araignée
On me croit invertébré
Je n’ai pourtant rien fumé
Mes chers confrères, consœurs,
Ma réalité est toute autre
J’dois remuer ciel et terre
Pour retomber tout droit
Les deux pieds sur terre
Et de là, jeter l’ancre
Me stabiliser la montgolfière
De peur qu’elle parte
De tous bords et cotés
Vers d’autres stratosphères
Y’a de ces jours
Où il n’y a de place
Pour aucune heure, autre
Que celle de gérer
L’autre de moi !