La lecture est une activité dont on ne compte plus les bienfaits. Mais les gens lisent-ils encore autant qu’avant ? Pour tomber en amour avec la littérature, comme Mariana Mazza, il faut dénicher les bons livres qui vont allumer et entretenir cette flamme. Et pour les trouver, il faut être bien guidé. C’est là que le rôle d’un bon libraire prend tout son sens. Dans ce dossier, L’Itinéraire met de l’avant ce métier essentiel, en espérant au passage convaincre quelques lecteurs d’aller faire un tour au plus vite dans leur librairie de quartier.

L’art de conseiller

Dans la librairie Le Fureteur à Saint-Lambert où elle nous a donné rendez-vous, Mariana Mazza est comme une enfant dans un magasin de bonbons. Les yeux pétillants, elle s’exclame d’excitation devant tel ou tel livre : « Ah celui-là je veux le lire ! Ah celui-là a l’air trop bon aussi ! » L’humoriste, maintenant aussi chroniqueuse littéraire, nous avoue qu’il ne faut pas la laisser trop longtemps dans une librairie sinon elle risque de se ruiner à vouloir tout acheter.

Toute sa jeunesse, Mariana Mazza fréquentait les bibliothèques en quête de nouvelles lectures. Éventuellement, elle a compris qu’elle ne voulait pas seulement lire les livres, mais également les posséder. Elle aime l’objet en tant que tel. Ça tombe bien, son métier d’humoriste lui a permis de faire plus d’argent et de pouvoir fréquenter les librairies et acheter ses propres livres, se réjouit-elle.

Mariana Mazza avec Jules Couturier en entrevue

DAVID HIMBERT

« J’ai commencé à me monter une librairie chez moi avec plein de livres que j’aime et d’autres que j’aimerais lire, qui me font de l’œil quand je marche dans la maison », raconte-t-elle à L’Itinéraire.

En plus de garnir sa propre bibliothèque, cette passion pour les livres permet aussi à l’humoriste d’encourager les librairies indépendantes, chose qui est très importante pour elle.

L’essentiel travail du libraire

Sa librairie de quartier, c’est Le Fureteur à Saint-Lambert. Elle connaît bien ses libraires avec qui elle entretient une belle relation à force d’y venir régulièrement.

« Le travail de libraire est très important, ce n’est pas juste une jobine, c’est un métier », estime-t-elle.


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