La kora, cet instrument mythique dont les origines très anciennes ont pris racine en Afrique de l’Ouest, est de plus en plus connue de par le monde. Fabriquée avec une calebasse (le fruit de l’arbuste calebassier) recouverte d’une peau, avec 21 fils de nylon tendus sur un long manche que l’on joue avec les pouces et les index, la kora produit un son qui s’apparente à un croisement entre une guitare et une harpe. Un son mélodieux, unique, qui, sous sa forme traditionnelle, raconte la Gambie, le Sénégal, le Mali, la Guinée et la Guinée Bissau, mais dont les ramifications se métissent en rock, reggae et en déclinaisons universelles.
Depuis des générations, ce sont surtout des hommes qui jouent de la kora. Ses vedettes internationales se comptent par dizaines : Toumani Diabaté, Tunde Jegede, Ballaké Cissoko, Alhaji Bai Konte… Mais depuis assez récemment, les femmes se démarquent davantage. Comme c’est le cas de la virtuose de la kora, Sona Jobarteh. Portrait.
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