L’aventure qui guérit
Participer à révéler le potentiel de quelqu’un est sans doute l’une des expériences les plus satisfaisantes du métier de la relation d’aide. C’est ce qui est arrivé à Jean-Philippe Leblanc, dont la carrière de guide d’aventures qu’il avait choisie dans la vingtaine s’est transformée en celle d’intervenant en santé mentale par le plein air, une dizaine d’années plus tard.
L’un des fondateurs de l’organisme Face aux vents avait réussi à se forger une excellente réputation comme guide d’aventure. Il y a 15 ans, il parcourait le monde avec une clientèle qui avait réussi dans la vie : des chefs d’entreprises, des hommes et des femmes aux professions libérales, des gens qui disposaient de beaucoup d’argent.
Ses clients se donnaient le défi de réaliser des exploits dont gravir des sommets impressionnants. Mais une fois sur la montagne, plusieurs d’entre eux devaient accepter de vivre un « échec » en réalisant qu’ils n’atteindraient pas leur objectif.
« C’est à ce moment-là que le déclic s’est fait pour moi », explique Jean-Philippe. « Je me suis rendu compte que j’avais plutôt envie d’accompagner des gens qui passaient par des moments difficiles, à vivre des réussites ! Lorsqu’on part à l’aventure, on peut arriver à faire des choses qu’on croyait impossibles. »
Le partenaire de la clinique du CHUM pour le « projet plein air » ? L’organisme Face aux vents qui utilise les activités de plein air pour aider au traitement et au rétablissement de personnes souffrantes psychologiquement. L’équipe est responsable de l’organisation et de l’encadrement de ces « aventures en nature » depuis plus de 10 ans.
Vous venez de lire un extrait de l’édition du 1er mai 2024. Pour lire l’édition intégrale, procurez-vous le numéro de L’Itinéraire auprès de votre camelot ou abonnez-vous au magazine numérique.