Ils sont plus de 25 000 jeunes de moins de 25 ans à bénéficier de l’aide sociale tout en ayant des difficultés à s’intégrer sur le marché du travail. Si pour justifier le projet de loi 70, le gouvernement Couillard souhaitait diminuer le nombre de nouveaux bénéficiaires, peu de mesures ont été proposées pour favoriser l’intégration à l’emploi.
Pour tenter d’y remédier, des programmes d’insertion sociale et professionnelle émergent à Montréal. Mais, les difficultés sont nombreuses, « du fait des coupures du gouvernement [provincial], il y a moins d’intervenants pour les jeunes dans les organismes, et ça peut être problématique pour eux », affirme le directeur général de Société de développement social, Émile Roux.
Les difficultés d’insertion sur le marché du travail sont nombreuses. L’une d’entre elles est le décrochage scolaire. De plus, certains souffrent de problèmes de santé mentale et ont du mal à garder un emploi plus d’un mois.
Une majeure partie de la population au Québec qui perçoit l’aide sociale est donc constituée de ces jeunes à risque. Âgés de moins de 25 ans au programme d’aide sociale, ils représentaient 12 % de l’ensemble des adultes prestataires.
Pour résoudre le problème de l’employabilité des jeunes en difficultés, la formation apparaît donc comme une solution viable sur le long terme.
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