C’est notamment pour protéger les filles de rue, qui ne sont plus très nombreuses mais qui sont les plus exposées aux risques, que la loi C-36 a été imaginée. Marie, une travailleuse du sexe (TDS) accompagnée par le Projet Vénus à Laval, revient sur son parcours difficile, marqué par la consommation et la violence.
Marie* a 40 ans, elle se prostitue depuis la fin de son adolescence. Son père était doorman, sa mère était junkie, et se prostituait pour payer ses dettes. Quand elle n’avait plus la force de s’occuper de ses clients, Marie prenait le relais. « Dans un club, il y a un doorman, plusieurs femmes. Dans la rue, tu es seule. Quand tu mets ton nez dehors à 2 h du matin jusqu’à 4 h ou 5 h, que tu vois passer un char, tu te demandes toujours qui il y a dedans. »
Marie va mieux depuis qu’elle a accepté de rencontrer l’intervenante du Projet Vénus. Le Projet Vénus, créé en 1999, est un programme porté par Sida-Vie qui aide les TDS à conserver une bonne santé et à améliorer leurs conditions de travail.
* Nom d’emprunt
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