Chaque année et pendant 10 jours, cowboys, chevaux, bouvillons et taureaux se donnent en show dans l’enceinte des Grandes Estrades de la petite ville de Saint-Tite, à l’occasion du Festival Western. À côté, danseur.se.s en ligne, spectacles country, artisan.e.s et food trucks contribuent à l’ambiance du site. Mais le rodéo, c’est l’épicentre du festival! Et sur la terre battue de l’arène, hommes ou femmes, tout le monde a sa place, souligne Sylvain Bourgeois, programmateur de rodéos du Festival Western depuis plus de 25 ans. Un esprit inclusif que confirme Nathalie Labelle, cowgirl et compétitrice pour la course entre barils.

C’est la canicule à Saint-Tite, la veille de l’ouverture du plus grand festival western de l’Est canadien. Près de 40 °C écrase la petite ville de la Mauricie. Pourtant, les équipes du Festival s’affairent à finaliser les installations de la 55 e édition de cet événement, fréquenté du 8 au 17 septembre par environ 650000 festivaliers.

Rodéo migrateur

L’enthousiasme d’ouvrir l’édition est palpable dans la voix de Sylvain Bourgeois, en entrevue téléphonique pour L’Itinéraire. Celui qui est programmateur de rodéos depuis 25 ans pour le Festival, est aussi directeur de l’école de rodéo du Festival, cowboy et ex-compétiteur revenu de l’Ouest canadien il y a près de trois décennies. « J’avais 28 ans, et au lieu de continuer ma carrière comme cowboy, j’ai continué comme producteur de rodéos », rigole-t-il.

Depuis, il travaille à la survie et à l’essor de sa passion, un sport qui semble appartenir à une autre époque et à d’autres lieux. « Même si ce n’est pas dans notre culture immédiate, on a beaucoup de Québécois qui se sont expatriés dans l’Ouest canadien et américain », dit-il.

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