Arnaud Soly adore Noël, peut-être parce que son anniversaire est le 26 décembre, et que plus jeune, il associait cette période de festivités à sa propre fête. Mais ce n’est pas que cela. Tout l’enrobage autour lui plaît aussi: la musique, le sapin, toute l’esthétique associée à cette fête, sans parler des repas partagés, des grandes tablées.
« À l’époque, quand j’étais enfant, on fêtait Noël chez ma grand-mère paternelle au Cap-de-la-Madeleine avec tous les cousins, cousines. On allait même à la messe de minuit à l’église. Depuis quelques années, c’est plus relax, on fête en petite famille avec mes parents, mon frère, ses enfants et mes enfants », raconte-t-il assis dans un café-buvette de son quartier montréalais, qui lui est visiblement familier, rigolant à plusieurs moments de l’entrevue avec employés et autres clients installés quelques tables plus loin.
L’évolution des résolutions
Tant qu’à parler de Noël, parlons aussi du Nouvel An, suggère-t-on. Arnaud Soly est-il du genre à prendre des résolutions ? « Je ne le prémédite pas, mais naturellement je tombe toujours dans une espèce de bilan de ce que j’ai fait et j’essaye de partir janvier sur de bonnes habitudes. J’ai souvent un petit boost de sport et une meilleure alimentation, mais je ne crois pas au changement magique. Si tu veux opérer un changement, faut que tu y ailles de manière plus fondamentale que de dire demain je change de mode de vie. »
Au cours de sa vingtaine, alors que l’humoriste travaillait dans les bars et était toujours « sur le party », ses résolutions de nouvelle année allaient plus dans le sens de réduire l’alcool et d’essayer de se lever plus tôt. Maintenant qu’il a deux jeunes enfants et qu’il est « capable de profiter de la vie sans [ se ] défoncer », ses résolutions ont pris une tangente différente.
« Aujourd’hui, je suis plus dans une période de ma vie où je tente de faire du ménage dans ma tête. Je suis chanceux, ma carrière va bien, je peux choisir des projets que j’aime, alors j’essaye d’opter pour ceux qui me tiennent le plus à cœur, qui sont plus au diapason avec mes valeurs. Après huit ans de carrière en humour, je réfléchis à ce que je veux faire de mon art, à l’impact que je veux avoir sur les gens, à l’empreinte et l’héritage que je veux laisser. »