Janette Bertrand est une femme qui a défini son siècle. Une battante qui a ouvert des portes pour les femmes, et souvent les a défoncées. Elle a réussi tout ce qu’elle a touché, mais réussit quand même à douter d’elle dans son for intérieur, par moments. Elle est amoureuse de la vie et souhaite qu’elle se poursuive encore pour un bout de temps. Madame Bertrand a une compréhension viscérale des humains, des femmes, des Québécois. On s’identifie à elle, on l’admire et on aimerait toutes et tous avoir la même énergie qui l’anime encore à l’aube de ses 100 ans. Conversation avec un modèle pour les vieux comme pour les jeunes.
Janette Bertrand nous reçoit chez elle, dans ce spacieux appartement dans les hauteurs qu’elle habite avec son conjoint Donald Janson depuis 40 ans. Le salon où se déroule l’entrevue est abondamment fenestré, nous offrant un panorama montréalais époustouflant qui s’étend à perte de vue. Ce jour-là, elle a fait appel à son fidèle maquilleur-coiffeur qui s’assure qu’elle sera sous son meilleur jour pour recevoir L’Itinéraire, puis pour aller faire un tournage à l’émission Je viens vers toi de Marc Labrèche.
Après avoir présenté notre camelot Isabelle Beaupré, qu’elle accueille avec gentillesse, on se met à table pour entamer une conversation, comme on le ferait avec une vieille amie. Il faut dire qu’interviewer Janette Bertrand, c’est un véritable cadeau. Mais ce n’est pas évident de condenser son histoire en quelques pages. On se concentrera donc principalement sur son plus récent livre : Cent ans d’amour. Réflexions sur la vieillesse.
Vous venez de lire un extrait de l’édition du 15 décembre 2024. Pour lire l’édition intégrale, procurez-vous le numéro de L’Itinéraire auprès de votre camelot ou abonnez-vous au magazine numérique.