C’est l’histoire de Patrice qui à 11 jours de la date fatidique de remise des clefs de son actuel appartement était encore sans solution locative.
Rien d’étonnant avec des taux d’occupation aussi bas que 1,6% et un prix moyen aussi élevé que 1932$ pour un 4 1/2 en région métropolitaine*. À cette situation se superpose le projet de loi 31. Pour plusieurs, son adoption viendrait assurément renforcer la crise du logement. Une affaire à suivre et à lire page 10.
Alors quand le prix du loyer est au-dessus de ses moyens, quel poste budgétaire sacrifier en premier pour s’assurer un toit sur la tête: éducation? alimentation? loisirs? Oui, assurément. Les plus optimistes diront: Heureusement, si se loger à Montréal coûte un bras, la culture, elle, y est accessible à moindre coût. Et bien visible en période estivale.
À deux pas de chez soi
Il est vrai que bon nombre de Montréalais s’estiment chanceux d’avoir près de chez eux (quand ils en ont un) un choix tous azimuts de lieux, d’artistes, de mets, etc. à découvrir ou à redécouvrir. C’est ce que nous rappelle Jo Redwitch, qui nous invite dans sa chronique Ma parole à renouveler notre regard sur les beautés qu’offre Montréal et nous permet de «voyager» à côté de chez soi.
Parmi les offres culturelles phares : la période des festivals, dont la programmation est en partie gratuite, permet d’enrichir son répertoire de prestations d’artistes de grande qualité. Et cette année, les festivaliers auront l’occasion de rencontrer la musique de Sona Jobarteh le 20 juillet dans le cadre du Festival Nuits d’Afrique. Chanteuse et surtout joueuse de Kora, elle est aussi reconnue internationalement comme « l’une des rares femmes qui mène une carrière florissante en tant que koriste », écrit Josée Panet-Raymond, rédactrice en chef de L’Itinéraire, qui s’est entretenue avec elle.
Par ailleurs, de plus en plus de Québécois s’éprennent de cet instrument d’Afrique de l’Ouest porteur de la culture mandingue. Impossible alors de ne pas aborder le mélange de deux cultures fondues en une même personne. Comme c’est le cas pour la koriste québécoise Estelle Lavoie qui a organisé sa vie autour de ce coup de foudre musical. Elle nous parle de son parcours et de la mixité musicale qui l’habite.
Et si aucune de ces offres ne vous fait l’effet «waouh», ouvrez le magazine à la page 33. Vous y trouverez le chapitre 3 du roman-feuilleton de Francis Ouellette: Sirop de poteau! Un voyage assuré avec Le goût d’un klendak au parc Belmont après la peur!
* L’offre de logements locatifs croît mais la demande bondit, Société canadienne d’hypothèques et de logement, janvier 2023 [en ligne].
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