Rédaction de L’Itinéraire en collaboration avec Tourisme Autochtone Québec
Le tourisme favorise la protection des cultures autochtones, l’autonomie des communautés, la protection des espaces naturels. Surtout, le tourisme encourage le rapprochement des peuples, la connaissance de l’autre. Et loin d’être conventionnel, faire du tourisme autochtone s’apprend.
C’est ce que conclut avec humilité Marie Brion, bénévole à la rédaction de L’Itinéraire, après son passage touristique dans la communauté atikamekw de Manawan, située à 250km au nord-ouest de Trois-Rivières. Une expérience riche en apprentissages dont elle a accepté de discuter avec Andrew Germain Gros-Louis de Tourisme Autochtone Québec. Conseiller marketing et chargé d’un projet de rapprochement entre les communautés autochtones et allochtones, ce dernier lui a partagé conseils et exemples de bonnes pratiques à connaître avant de visiter une communauté autochtone, qu’elle soit touristiquement structurée, ou non.
Visite à Manawan
« Ma fille vit au Yukon, introduit Marie Brion avant de décrire son passage de trois jours à Manawan. Là-bas, les Autochtones font du bruit pendant la récolte des petits fruits pour éloigner les ours. Mais ils leur parlent aussi pour les remercier de partager leur nourriture. Ce sont des formes respectueuses de la nature que j’apprécie. Je suis sensible aux cultures autochtones, à leur réalité, à leurs valeurs. Mais je ne connais que peu de choses. C’est pourquoi avec l’une de mes amies, Estelle, nous avons décidé d’aller à Manawan pendant la longue fin de semaine des Patriotes. »
Vous venez de lire un extrait de l’édition du 15 juin 2023. Pour lire le texte intégral, procurez-vous le numéro de L’Itinéraire auprès de votre camelot ou abonnez-vous au magazine numérique.