Après que mon mari ait essayé de me tuer, j’ai reçu un diagnostic de trouble de stress post-traumatique. Je devais donc prendre un cocktail de médicaments pour m’en sortir. J’avais tellement peur d’être agressée que je ne sortais pratiquement plus de chez moi.
Les séquelles tant physiques que psychologiques ont été permanentes, mais je ne pouvais pas me résoudre à accepter que ma vie resterai comme ça. C’est après plusieurs années de réadaptation que j’ai pris la décision de diminuer ma médication avec l’aide de mon médecin, mais également avec le soutien d’Adolphe, mon chihuahua.
Je ne suis plus une victime
Après une psychothérapie par l’IVAC (Indemnisation des victimes d’actes criminels), j’ai fait l’acquisition d’Adolphe puis de sa blonde, Poupée, cinq ans plus tard. Après 11 ans de médications de toutes sortes, anxiolytiques, antidépresseurs, relaxants musculaires, etc, je voulais avancer davantage. Je ne consommais déjà plus de drogues ni d’alcool depuis plusieurs années, mais je restais avec ma peur constante d’être agressée. J’ai consulté mon médecin et nous avons diminué petit à petit mes médicaments. J’ai toujours eu l’espoir de connaître des jours meilleurs. Je ne pouvais pas éviter définitivement les humains et la société.
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