Depuis maintenant six ans, tous les journaux de rue du monde regroupés sous l’INSP (le réseau international des journaux de rue) célèbrent la Semaine internationale des camelots, la première semaine de février.
Qu’ils soient au Mexique, en Slovénie, en Irlande, en Australie, à Vancouver ou à Montréal, ces journaux et magazines de rue ont la même mission : aider les plus marginalisés, les plus exclus et les plus vulnérables de la société à s’en sortir. L’outil par excellence pour ce faire, c’est une publication qui s’appelle L’Itinéraire, The Big Issue, Shedia, Scarp de’ tenis, Hus Forbi, Asphalt, Street Roots… soit près d’une centaine qu’on retrouve dans 35 pays un peu partout au monde.
Chaque journal de rue souligne à sa façon le travail de ses camelots. À L’Itinéraire, on le fait par le biais de notre magazine et de nos réseaux sociaux, ou, comme l’an dernier, avec une journée portes ouvertes. D’autres vont tenir The Big Sell, l’équivalent de notre Camelot d’un jour, où des personnalités descendent dans la rue pour vendre le magazine avec un camelot, question de sensibiliser le public, lever des fonds et obtenir une visibilité médiatique. D’autres, comme le journal mexicain Mi Valedor préparent des mets traditionnels et vont à la rencontre de la population pour mieux faire connaître le travail de leurs camelots.
Tous les camelots du monde sont d’accord sur un point : vendre un journal de rue n’est pas aussi facile qu’on pourrait le croire, mais chose certaine, cela a permis de changer leur vie pour le mieux. Tous les jours, beau temps, mauvais temps, ces hommes et ces femmes de tous horizons deviennent camelots pour assurer leur survie, sortir de l’isolement et reprendre leur vie en main.
La Semaine internationale des camelots (#VendorWeek) a été créée pour saluer leur courage et leur travail.