Avez-vous dit lieux-dits ?
Notre photographe Mario Alberto Reyes Zamora a rencontré Marie-Claude De Souza qui souhaite donner des surnoms poétiques à des lieux géographiques bien connus par la population québécoise. La Topoésie, qui englobe toponymie et poésie, allie géographie, histoire et folklore. De son kiosque mobile, appelé « bureau de poétisation », elle appelle les gens à rebaptiser les lieux de façon poétique.
De même, les surnoms donnés révèlent un peu l’âme des endroits choisis. Ainsi, la « rondelle » du métro Berri se fait également appeler la « pastille », la « puck », la « cenne » ou le « beigne ». « Chaque citoyen porte un regard différent sur tel ou tel endroit de la ville ; le bagage, les besoins et les rêves de chaque individu nous révèlent quelque chose sur eux et aussi sur nous en tant que société », a raconté l’artiste lors de son passage dans les bureaux de L’Itinéraire.
Notre photographe s’est prêté à l’exercice en suggérant « Le Roi assoupi » pour le Mont-Royal, « l’Escalier sans fin » pour le parc du métro Papineau, « Le Sportif retraité » pour le Stade olympique et « La Chenille sous-terraine » pour le métro de Montréal.
Découvrez l’article intégral dans l’édition du 1er octobre 2016, disponible auprès de votre camelot préféré(e).
L’exposition de la Topoésie se tiendra à
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