« Ce est pas facile de vieillir », mais « ce n’est pas non plus un naufrage », lance en entrevue Dominique Bertrand à son camelot Yvon Massicotte.
L’Itinéraire s’est délecté d’un café et d’une discussion sur le thème de la vieillesse avec Dominique Bertrand, ex-mannequin devenue auteure. Passionnée par les mots depuis l’enfance, elle écrivait déjà de petits livres à l’âge de 5 ans, que sa mère brochait. Il lui faudra cependant atteindre la cinquantaine pour effectuer un virage vers l’écriture avec la publication en 2010 de son autobiographie, Démaquillée. Plus tard, elle donnera naissance à des personnages de romans fortement inspirés par l’actualité, comme Georges, un vieillard de CHSLD, rencontrés dans son dernier roman, La caravane des anges.
En une heure d’entretien, celle qui a foulé les plateaux de télé et les studios de radio comme animatrice et chroniqueuse se confie sur son avenir vieillissant. C’est aussi d’angoisse et d’appréhension dont elle parle. Celles qui l’habitent depuis toujours, et plus encore depuis la perte de son ex-conjoint et la négligence subie par son père hospitalisé.
Bien sûr, impossible de passer à côté de la question du vieillissement du corps en rencontrant une reine de beauté entre deux âges. Et si elle prend soin d’elle « comme on entretient une clôture aux cinq ans », cette facette est loin de la représenter ; bien avant l’image s’impose une femme forte, d’une bienveillance et d’une empathie sans égales envers ses aînés. Un legs familial dont elle est fière.
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