Maxime Valcourt vend L’Itinéraire depuis 25 ans. Il en a vu du monde passer devant lui et il en a distribué des magazines ! Assidu sur son point de vente devant le Théâtre du Nouveau Monde, il fait maintenant partie du décor de cette incontournable institution du 6e art, où il n’est pas rare d’y croiser célébrités et personnalités publiques.

Après vous avoir présenté dans nos pages les entretiens de Maxime avec Luc Guérin, Louise Portal et Lorraine Pintal, nous vous présentons dans cette édition la dernière rencontre qu’il a eue avec la chanteuse, actrice, animatrice et femme d’affaires, Mitsou Gélinas .

Initiatrice d’un «selfie» avec son camelot au printemps, avant d’entrer au théâtre, Mitsou a bien accepté l’invitation de Maxime de prendre un café avec lui quelques mois plus tard. Les deux en ont profité pour parler d’apparences, de stéréotypes et de préjugés.

Au sujet de l’apparence

Mitsou: Je le dis franchement, je ne fais pas d’entrevue à ce sujet. Mais vu que c’est toi, je suis curieuse de savoir ce que tu penses aussi, de la place de l’apparence dans ta vie. Tu le vis d’une autre manière complètement. C’est une discussion nourrissante parce que ç’a tellement été basé sur les apparences, l’idée qu’on s’est fait de moi. La place que les apparences ont pris dans ma vie occultait le reste. Je ne sais pas si tu es quelqu’un de gêné dans la vie ?

Maxime: J’en parle pas plus qu’il le faut, moi non plus, de mon apparence. Quand j’ai commencé à vendre L’Itinéraire, avec ma tache de naissance, j’étais très gêné. Je suis un farceur, un joker, des fois je fais rire le monde, je suis un bon vendeur, mais mon apparence a été une barrière pour moi. Je ne me faisais pas confiance. Si tu m’avais dit dans le temps, que j’allais travailler dans le public à vendre un journal au théâtre, iiiihhh je ne suis pas sûr…


Vous venez de lire un extrait de l’édition du 15 septembre 2024. Pour lire l’édition intégrale, procurez-vous le numéro de L’Itinéraire auprès de votre camelot ou abonnez-vous au magazine numérique.