Le chat est l’animal de compagnie le plus populaire au monde. Au Québec, 37 % des gens ont des chats à la maison. Leur nombre est de deux à trois fois plus élevé que le chien. Pourtant, on connaît beaucoup moins de choses sur le félin que sur le canin, ce qui est paradoxal considérant que normalement, plus quelque chose est populaire, plus on possède de connaissances à son sujet. Dans ce dossier, des experts viennent remédier un tant soit peu à cette situation.

La raison pour laquelle on connaît moins les chats que les chiens est simple, selon Daniel Filion, président de l’entreprise experte en comportement félin l’Éduchateur : on a moins besoin d’en connaître.

« Le processus d’adoption du chat ne demande pas de s’informer si on le compare à l’adoption d’un chien. On peut simplement ouvrir la porte et voilà, on a adopté un chat. Sinon, on va au refuge et on prend le plus cute. »

Le prix est aussi beaucoup moins élevé. En refuge, un chat coûte entre 150 $ et 350 $ et il sera souvent déjà vacciné et stérilisé, ce qui fait en sorte qu’il est pratiquement gratuit puisque c’est le prix que ces opérations coûteraient. Pour un chat de race, chez un éleveur, les prix peuvent s’élever autour de 1000 $.

Problèmes de comportement

Le manque de connaissances souvent observé chez les maîtres de chats crée des problèmes de comportement chez l’animal, qui sont cependant assez faciles à régler.

Les trois principaux problèmes de comportements observés chez les chats sont la mésentente avec les autres chats du foyer, les petits besoins faits ailleurs que dans la litière et l’agression sur humains, indique Alexandra Ricque, intervenante en comportement félin.


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